Le piercing au Rook
Le perçage du rook
Le piercing rook trouve son origine dans les années 90, popularisé par le perceur Erik Dakota. Contrairement au piercing lobe, au piercing du conch ou au piercing septum , le piercing rook n’a pas de tradition ancestrale directe : il est né avec l’essor du body piercing moderne en Occident.
Dans la cartographie énergétique de l’oreille, la zone de perçage du rook correspond à des points liés au système nerveux et aux émotions, donc certaines interprétations modernes lui attribuent des effets sur la gestion du stress, de l’anxiété et de l’équilibre émotionnel.
Le piercing au rook est réalisé avec un cathéter de 1,2 mm, idéal pour traverser ce pli épais et étroit du cartilage avec précision et douceur.
Le rook étant une zone dense et moins accessible, l’expérience du perceur est essentielle pour garantir un angle précis, limitant ainsi les risques de déplacement ou d’inconfort. Le cathéter facilite également une insertion propre et stérile, réduisant le risque d’infection
Enfin, le choix d’un diamètre standard comme 1,2 mm assure un bon équilibre entre solidité du piercing et confort, tout en facilitant la cicatrisation de ce cartilage complexe…
Bien choisir son bijou après la cicatrisation
Pour le piercing rook, privilégiez des anneaux délicats de petit diamètre, autour de 5 à 6 mm, qui soulignent subtilement la courbe naturelle du cartilage.
Les bananes ornées de pierres serties apportent une touche raffinée et lumineuse, idéale pour mettre en valeur cette zone unique de l’oreille.
Ces choix de bijoux allient élégance et confort, permettant de créer un style à la fois sophistiqué et audacieux, parfaitement adapté à l’architecture particulière du rook.
F.A.Q
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Le rook est généralement percé avec une barre courbe, car elle s’adapte parfaitement à l’épaisseur et à la courbure du cartilage interne de l’oreille. Après cicatrisation, il peut accueillir un anneau fin ou un bijou décoratif selon les préférences.
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La douleur est modérée à forte, car le rook traverse une partie épaisse et sensible du cartilage. La sensation ressemble à un pincement intense suivi d’une pression. La douleur disparaît rapidement, mais la zone reste sensible plusieurs jours.
Note: 6/10
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Le rook est un piercing de cartilage, donc la cicatrisation est longue : en moyenne 6 à 12 mois, parfois un peu plus selon les soins et la morphologie. Pendant les premiers mois, il est conseillé d’éviter les frottements et de nettoyer régulièrement avec une solution saline.
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Comme pour les autres piercings de cartilage, il n’y a pas de loi fixe, mais les salons suivent le code de déontologie belge :
avec présence parental:
à partir de 14 ans
Sans accord parental:
à partir de 16 ans
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